Pour une gouvernance européenne multilingue
Le programme de gem+




Les Articles 2 et 3 du traité De l'Union Européenne, et les articles 6 et 165 du traité sur le Fonctionnement de l'Union européenne (FUE) affirment l'attachement de l'Union à la richesse de sa diversité culturelle et linguistique.
Dans le domaine de l'éducation et de la formation professionnelle, les traités européens chargent l'Union d'appuyer et de compléter l'action des États membres visant à développer la dimension européenne dans l'éducation, notamment par l'apprentissage et la diffusion des langues des États membres [article 165, paragraphe 2)] tout en respectant pleinement leur diversité culturelle et linguistique (article 165, paragraphe 1).
La Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne, adoptée en 2000, et que le Traité de Lisbonne rend légalement contraignante, oblige elle aussi l'Union à respecter la diversité linguistique (article 22) et interdit les discriminations fondées sur la langue (article 21). Le respect de la diversité linguistique est une valeur fondamentale de l'Union européenne, tout comme le respect de la personne et l'ouverture aux autres cultures. Les institutions européennes respectent également le principe de la diversité linguistique dans leurs relations avec les citoyens. C'est ainsi que tout citoyen de l'Union européenne «peut écrire à toute institution ou organe visé au présent article [article 24 du traité FUE] ou à l'article 13 du traité sur l'Union européenne dans l'une des langues visées à l'article 55, paragraphe 1, dudit traité et recevoir une réponse rédigée dans la même langue» (article 24 du traité FUE).
Le respect de la diversité linguistique est donc, sous tous ses aspects, un élément essentiel de l'équilibre européen.On ne peut le laisser disparaître au profit d'un monolinguisme appauvrissant, non représentatif de l'histoire, de la culture, de la société, de l'économie et de la pensée européennes.
GEM+ œuvrera pour la promotion du multilinguisme dans les institutions européennes et leur environnement.
L'association sera constituée de groupes de travail qui exerceront des pressions et seront force de propositions pour le respect de la pluralité linguistique auprès des décideurs et des principaux acteurs européens et nationaux de la construction européenne, dans le but d'une amélioration de la gouvernance, de la communication et des politiques européennes.